Vous l'avez constaté, les conseils de rasage abondent dans les magazines masculins (lire l'article de GQ). Produits, techniques... Tout ce qu'il faut pour atteindre le rasage parfait et atténuer le fameux "feu du rasoir", c'est à dire l'altération de la surface de la peau par la - ou plutôt "les" lames de rasoir. Mais quid de cette exception assez peu connue de ceux (et j'en suis !) qui subissent les effets négatifs du rasage... Deux jours plus tard ?
Techniquement, on appelle ça une "folliculite". Dans les faits : il s'agit de petits boutons qui apparaissent lors de la repousse de la barbe. Pas joli et très désagréable.
J'ai mis du temps, mais j'ai fini par trouver à la fois l'explication... Et des solutions.
La raison de ce phénomène est double. D'abord, la trop grande efficacité des rasoirs de deux lames ou plus. Le rasage
de trop près est certes visuellement flatteur, mais il laisse la peau,
lors qu'elle se reconstitue, recouvrir le poil coupé très court.
Deuxième raison : le type de poil. Fier, frondeur, sa repousse n'est jamais rectiligne. Il se balade sous la peau où il est coincé, plutôt que de la percer, y reste plus de temps que prévu, et provoque des abcès qui s'enflamment. Les hommes aux cheveux crépus ou frisés sont les principaux concernés - mais pas seulement.
Les solutions ? Il y en a deux. Soit le rasoir électrique avec grille de protection, type Braun, Panasonic, Payer... Les spécialistes (dermato et autres spécialistes du rasage) sont plus circonspects quant aux triple têtes (rondes). Conseil technique : on appuie le moins possible et on limite les passages.
Soit le rasoir mécanique à une seule lame, utilisée dans le sens du poil, et avec un seul passage. Mais il faut le reconnaître : le rendu final sera moins net.
Solution subsidiaire (et de facilité) : se laisser pousser la barbe. ⚓